Entre 2014 et 2024, le gouvernement québécois prévoit investir 90,3 G$ en infrastructures au Québec, une part importante de ce plan allant au développement du réseau routier du Québec. Parallèlement, le gouvernement tente de mettre en place une nouvelle politique visant une diminution de gaz à effet de serre (GES) de 37,5 % d’ici 2030. Considérant que le Québec ne fabrique pas d’automobiles alors qu’il possède une industrie florissante du transport en commun, un soutien au transport en commun plutôt qu’à la voiture semble une option plus porteuse. La présente note détaille les avantages d’une telle stratégie en comparant l’effet sur l’économie et sur l’environnement d’un investissement de 9 G$ sur 10 ans (soit 10 % de son plan actuel d’infrastructures) dans le secteur de la construction routière et dans celui du transport en commun.
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